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Historionomie - Le Blog de Philippe Fabry
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29 décembre 2015

Le jeu de guerre de Poutine autour de la Turquie

Le moment est venu, avant que d'être absorbé par le Nouvel An, de faire le point sur la situation avec une petite analyse globale des informations que, par ailleurs, je m'efforce avec quelques amis de recenser sur la page Facebook dédiée à "La guerre de Poutine".

Et l'on peut dire que les choses évoluent comme prévu.

Du côté de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan, la montée de tension continue avec plus d'une centaine de violations de cessez-le-feu de part et d'autre chaque jour. Le ministère de la défense a menacé de riposte "impitoyable" si l'Arménie continue ses provocations, et le Président azerbaïdjanais a déclaré deux jours après : "Je dois souligner avec regret que le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, qui n’a pas encore trouvé sa solution à cause de la politique d’agression et de la position non constructive de l’Arménie, reste comme un problème crucial qui préoccupe nous tous. A présent, l’Azerbaïdjan possède une économie forte et une armée puissante qui est prête à libérer à tout moment nos territoires occupés."

L'OTSC, l'OTAN russe, a commencé ce jour à réagir en disant craindre un embrasement de la région, et en évoquant le possible usage des "ressources politiques" de l'Organisation pour veiller au maintien de l'ordre dans la région et éviter un tel embrasement. Il n'est donc pas encore question d'emploi des ressources militaires, mais cela ne signifie pas qu'un tel emploi n'est pas prévu - c'est même vraisemblablement, ainsi que je le répète depuis plusieurs semaines à présent, le plan de Poutine. Des lecteurs m'ont objecté qu'un nouvel accord de coopération militaire a été signé entre l'Azerbaïdjan et la Russie pour 2016, ce qui serait un signe qu'une intervention militaire n'est vraisemblablement pas dans les intentions russes. Poutine a renchéri en se félicitant de cet accord, il faudrait donc croire que les relations entre Azerbaïdjan et Russie sont au beau fixe.

Je n'ai pas du tout la même interprétation, bien au contraire : cet accord de coopération, qui semble très flou, me paraît être une ruse destinée à endormir la méfiance des azerbaïdjanais, et à les mettre en confiance pour les pousser à la faute. En effet, cet accord a été conclu concomitamment à celui, beaucoup plus étroit et contraignant, de fusion des défenses aériennes de l'Arménie et de la Russie. Or, puisque le but est, en excitant l'Arménie afin de la pousser à provoquer l'Azerbaïdjan, de justifier une intervention russe contre ce dernier après une riposte qui sera jugée excessive et dangereuse pour l'équilibre de la région, il faut que les Azerbaïdjanais soient rassurés sur le caractère improbable d'une telle intervention, sans quoi ils seront moins enclins à commettre la faute que Poutine attend d'eux. C'est sans doute la raison pour laquelle l'OTSC a répondu tardivement à l'appel à l'assistance de l'Arménie, et n'a mentionné que des ressources "politiques". Le ton changera très vite  si l'Azerbaïdjan se laisse prendre et tente une action plus musclée contre son voisin. Et la Russie pourra alors frapper l'Azerbaïdjan et humilier ainsi la Turquie, et si possible l'attirer dans un conflit dans lequel l'OTAN, ne se jugeant pas attaquée, refusera de l'aider.

Poutine ne compte pas d'ailleurs que sur cette faute pour jouer contre la Turquie. Toutes les armes de la déstabilisation sont employées contre les Turcs :

- la cyberguerre, avec une vague d'attaques massives

- la division interne, avec l'utilisation du levier kurde. Les services russes ont sans doute réactivé toutes leurs connexions avec le PKK et encouragent les insurrections qui secouent l'Est turc, pratiquement en proie à la guerre civile. En recevant le leader du HDP, parti turc prokurde, Moscou a su taper là où cela faisait mal et à actionner à fond le levier de tension politique principal en Turquie : du côté du gouvernement turc, en réflexe quasi-pavlovien, le mot "trahison" a été prononcé pour qualifier le comportement d'un dirigeant d'une des principales formations politiques d'opposition.

Poutine veut une guerre civile en Turquie, et fera tout pour l'obtenir.

Mais par-delà ce premier résultat recherché, vraisemblablement pour faciliter voire justifier des opérations militaires russes contre un pays de l'OTAN, la propagande russe et pro-russe prépare déjà le coup d'après en utilisant les vieux démons : la diaspora arménienne prorusse joue parfaitement le jeu en dénonçant dans ses médias un imminent "génocide kurde" par les Turcs. Quoi de mieux qu'un génocide imminent pour faire taire tout objection contre une intervention militaire ?

Et comme abondance de casus belli ne nuit pas à qui veut la guerre, Poutine peut aussi se réjouir de l'aide que lui apporte son allié iranien, via l'indignation irakienne, et visiblement Erdogan ne se rend pas compte de ce qui est en train de se passer - mais après tout, Poutine est si décidé à sa guerre que cela ne changerait sans doute pas grand-chose. Mais peut-être, au contraire, le Turc se rend-il très bien compte de ce qu'il se passe et arrivera en Irak s'il cède du terrain.

Or donc Erdogan a annoncé, après qu'ait circulé l'information contraire à la suite de l'appel américain au retrait des éléments turcs d'Irak, que les troupes turques qui sont au Kurdistan irakien y resteront. De son côté, l'Irak a naturellement rétorqué qu'il emploierait tous les moyens légitimes pour rejeter la Turquie hors de son sol. Je rappelle qu'il avait déjà mentionné la possibilité de demander l'aide militaire russe à cette fin. Et naturellement, l'Irak a également rejeté l'aide turque pour reprendre Mossoul.

Certes, on peut voir dans la présence turque en Irak une manifestation de "panturquisme" et il est vrai que traditionnellement les turcs estiment que jusqu'à Mossoul, c'est chez eux. Mais cet irrédentisme n'est pas le seul, et sans doute pas la principale raison de la présence (faible, trois cents hommes à tout casser) des Turcs au Kurdistan irakien.

La réalité, c'est que les Turcs voient très bien venir ce qu'il va se passer, et qui est aussi l'une des raisons de la passivité turque, ayant pu virer à la complaisance, avec l'Etat islamique : la constitution du bloc chiite, sous égide iranienne, de la Méditerranée à la mer d'Arabie, régnant sur plus de 130 millions d'âmes et contrôlant de gigantesques ressources pétrolières, capable d'imposer son hégémonie au Moyen Orient.

C'est cela, la peur stratégique de la Turquie, qui n'a certainement pas abattu un avion russe uniquement pour quelques barils de pétrole de contrebande. En assistant les peshmergas au Kurdisant irakien, Erdogan prépare l'après-Etat islamique, en espérant avoir dans le Kurdisant irakien un état-tampon avec l'Irak-Iran, sachant que ce dernier est sur le point de se faire livrer des chars russes.

Or, la fin de l'Etat islamique en Irak et en Syrie devrait désormais venir très vite. Il n'est pas impossible que ce soit du passé ou presque d'ici trois mois, à présent que les troupes irakiennes sont passées à l'offensive, en profitant des bombardements de la coalition occidentale. Car oui, il faut s'en rendre compte, ce bloc chiite tant redouté par les stratèges américains et les Saoudiens est en train de se constituer aux frais des contribuables occidentaux qui paient cet appui aérien. Déjà, Ramadi a été reprise, l'étau se desserre sur Bagdad, et Daech est sur le reculoir. Il est probable que le mouvement va s'accélérer, car il faut se souvenir que l'avancée fulgurante de Daech a été initialement permise par 1) le financement saoudien et 2) la prise de milliers de Humvees et équipements militaires aux troupes irakiennes en déroute. Après plus de 10000 frappes de la part des Coalisés et des russes, cet équipement a souffert et, si l'Etat islamique a pu saisir des stocks, ces stocks s'épuisent et Daech n'a guère d'usines de chars et de humvees. La guerre ne nourrissant plus la guerre, l'effondrement risque de se précipiter. Poutine pourra bomber le torse et, post hoc ergo propter hoc, s'attribuer largement le succès ; les imbéciles le feront aussi, en disant que ce n'est pas un hasard si l'EI est vaincu quelques mois après l'arrivée de Poutine alors qu'il ne l'était pas du temps des frappes de la coalition.

 Une fois le bloc chiite constitué, Poutine pourra continuer son oeuvre de déstabilisation de la Turquie et même se préparer à mener contre elle des frappes militaires.

Oh, je sais que l'on va me répliquer, une énième fois, que c'est impossible, que la Turquie est un membre de l'OTAN, etc.

Mais précisément, l'on voit se déployer depuis des semaines la maskirovka russe pour contourner ce problème. J'en ai déjà donné tous les éléments (propagande, dénigrement de la Turquie qui a infecté les médias occidentaux, fausses accusations, utilisation de leviers de déstabilisation interne) mais je voudrais ici l'illustrer d'une autre manière : depuis quelques jours, sur les conseils d'un ami lecteur qui se reconnaîtra, je lis Tempête rouge, de Tom Clancy. Dans ce livre datant de 1986, suite à une catastrophe dans une raffinerie, l'URSS a un besoin urgent de pétrole. Le Politburo décide d'une attaque visant à la conquête du Golfe persique ; mais, craignant une intervention de l'OTAN, seule force capable d'empêcher cette conquête, les Soviétiques décident qu'il faut d'abord briser la cohésion de l'OTAN. Pour cela, ils mettent en place une ruse de guerre proposée par le KGB : il s'agira d'attaquer un pays de l'OTAN en dissuadant les autres d'intervenir et en désamorçant tout risque de guerre nucléaire, afin de faire éclater la confiance au sein de l'Alliance.

Pour cela, les Russes, ayant décidé d'attaquer dans quatre mois, mettent en place leur campagne de propagande et désinformation préliminaire : ils affirment d'abord vouloir un désarmement nucléaire d'ampleur, et mettent en place de premières mesures unilatérales pour prouver leur "bonne foi" ; ce faisant, ils s'attirent la sympathie occidentale et créent un espoir de paix durable. Ensuite, ils fomentent un faux attentat contre le Politburo, et montent une histoire pour accuser l'Allemagne de l'Ouest d'avoir voulu provoquer la confusion à la tête de l'URSS, et en profiter pour envahir la RDA et opérer la réunification manu militari. Les Soviétiques jouent sur l'image du passé belliqueux de l'Allemagne pour raconter leur histoire. Le discours du Ministre soviétique des Affaires étrangères est éloquent : "Qui en Europe tient réellement à une Allemagne unie ? Les pays de l'OTAN eux-mêmes ont cessé de s'agiter pour cet objectif depuis des années. A part, bien entendu, quelques Allemands qui se rappellent le temps de la puissance allemande sous un jour différent de ceux d'entre nous qui en étaient les victimes. La République Fédérale allemande s'est ostensiblement retournée contre ses alliés occidentaux mais veut utiliser l'alliance de l'OTAN comme un bouclier derrière lequel elle pourra lancer ses propres opérations offensives. Son objectif ne peut que bouleverser l'équilibre des pouvoirs qui sauvegarde la paix européenne depuis deux générations. Bien que nous puissions reprocher à l'Occident d'avoir créé cette situation (...) l'Union soviétique ne souhaite pas anéantir les progrès spectaculaires accomplis cette année dans les relations entre l'Est et l'Ouest..."

Remplacez RFA par Turquie et Allemands par Turcs, et vous avez le discours que Poutine, soit de sa propre bouche soit via ses canaux de propagande directs ou indirects (voir plus haut) s'ingénie à répandre depuis des semaines ; tout en s'efforçant, par ailleurs, de promouvoir l'alliance Occident-Russie contre le terrorisme... à laquelle les Occidentaux ne veulent pas renoncer pour la Turquie. On a bien sous le nez une maskirovka. D'autant que, il faut s'en souvenir, Tom Clancy était un auteur informé, très documenté, et que sa réflexion a souvent poussé à anticiper des événements spectaculaire : ainsi imaginait-il, dans les années 1990 dans Sur ordre, Washington frappé par une attaque suicide d'avion de ligne, en 2001 dansle scénario du jeu Ghost Recon, il prévoyait une attaque russe sur la Géorgie en... 2008. Dans Sur ordre, toujours, il imaginait une fusion de l'Irak et de l'Iran... à laquelle nous sommes déjà en train d'assister.

Alors, certes, l'attaque terroriste sur Washington était, dans l'oeuvre de Clancy, l'oeuvre de Japonais, et aujourd'hui l'URSS n'existe plus et ce n'est pas (encore) l'Allemagne que Poutine traîne dans la boue... Il n'empêche que la clairvoyance de cet auteur a de quoi nous alerter, d'autant plus que, si les protagonistes sont un peu différents, les schémas qu'il décrit sont exactement ceux auxquels on assiste aujourd'hui : contrairement au Politburo de Tempête rouge, qui attaque l'Allemagne pour casser l'OTAN et s'emparer ensuite du Golfe persique et de son pétrole, Pooutine n'a pas besoin d'hydrocarbures, mais il veut déstabiliser la Turquie pour casser l'OTAN et s'emparer ensuite de l'Europe pour la piller. Il faut en effet se rappeler que, depuis début 2015, la dette russe est classée comme "spéculative". Durant des années Poutine a profité de la manne pétrolière pour reconstituer ses forces militaires et établir son contrôle total sur le pays, et lorsque la faillite viendra, tout comme ses prédécesseurs Napoléon et Hitler, il sera contraint de liquider son seul actif : l'armée russe. Et une armée se liquide dans une guerre. C'est la triste mécanique à laquelle Poutine a condamné la Russie, et dans un schéma pire que celui imaginé par Tom Clancy.

Pire parce que, dans le scénario de Clancy, les Occidentaux comprennent ce qu'il se passe et anticipent : l'Amérique a de gros effectifs en Europe et parvient à limiter l'effet de surprise résultant de la maskirovka russe.

Dans notre réalité d'aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Les Etats-Unis ont pratiquement déserté l'Europe, qui continue pourtant à penser sa "défense" comme à l'époque où Oncle Sam avait en Allemagne 2000 chars et 500 avions. Et la stratégie en douceur de Barack Obama vire au naufrage complet.

Ce n'était pas une stratégie complètement imbécile que de tenter d'isoler la Russie de ses alliés historiques et de pratiquer une sorte de nouveau containment. Le problème, c'est que cette stratégie "en douceur" (évitant la confrontation armée directe) n'a fonctionné une première fois, avec l'URSS et la victoire américaine dans la guerre froide, que parce que l'Amérique, à plusieurs reprises, a montré sa capacité et surtout sa détermination à ne pas céder, avec la possibilité d'aller à la cogne. Obama, en essayant de rejouer la même partition sans les tambours, a dramatiquement échoué, et il est pratiquement déjà trop tard.

En effet, qui voudra, dans l'OTAN, se battre pour la Turquie ? Même si les dirigeants occidentaux ont conscience de l'enjeu, cela sera pratiquement impossible à faire avaler aux populations, qu'il faut défendre Erdogan contre Poutine. La maskirovka va fonctionner, et Poutine fera perdre, dans la Turquie, toute crédibilité à l'OTAN, sans risquer de guerre nucléaire. Il a compris, après le renoncement syrien d'Obama en 2012, qu'il doit profiter au maximum de la présence à Washington d'un président qui n'est pas prêt à la force à grande échelle. La Turquie sera donc déstabilisée, et probablement même frappée militairement, avant la fin de l'année 2016. 

Après cela, Poutine sera en position de force pour accueillir le successeur d'Obama à la Maison-Blanche, qui sera privé d'importants leviers d'action, et confronté à une situation stratégique assez désastreuse au Moyen Orient, avec un Iran hégémonique, sinon nucléaire.

Le temps viendra où des tas d'Européens regarderont béatement les troupes de Poutine s'emparer d'Istanbul et du Bosphore, verrouillant l'accès aux flots de migrants (pourtant largement provoqués par son soutien au criminel Assad puis sa déstabilisation de la Turquie), tout en réalisant un vieux rêve de l'héritage européen de la reprise de Constantinople.

 D'ici-là, Poutine n'a qu'à maintenir la pression sur l'Ukraine, par les mêmes moyens que sur la Turquie notamment, à savoir avec des cyberattaques... et commencer à propager les éléments de propagande qui justifieront, plus tard, la pénétration des armées russes en Pologne, et à faire croire à des Occidentaux médusés que le véritable objectif de Poutine n'est pas Berlin.

Mais c'est bien Berlin.

 

 

Méchant Poutine

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
B
Bonjour, quand vous dites que l'objectif finale c'est Berlin, pourquoi Poutine s'arreterait à l'Allemagne ? nous Français n'en valons pas la peine ? il se contentera donc juste de l'Allemagne et pas plus ?
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J
http://www.afr.com/news/world/europe/vladimir-putin-prepares-for-a-wave-of-russian-unrest-as-a-way-of-consolidating-power-20160111-gm35x9
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L
Bonsoir,<br /> <br /> <br /> <br /> @Fred, non pas forcément. L'Atlantisme c'est aussi permettre à de petits exploitants l'opportunité de devenir grands ( par grand entendez le fait d'accéder à un marché plus grand et de surcroit qui ne vous connais pas, curieux donc potentiellement acheteur). <br /> <br /> <br /> <br /> Mais je vous rejoins dans le fait que le petit qui devient grand aura toujours tendance à vouloir encore grandir, quitte à renier ses origines ... <br /> <br /> <br /> <br /> j'ai d'un coup une pensée émues pour ces gentils bien pensant qui, à mon sens, sont plus néfaste pour le patriotisme économique dans le sens òu ils sont des agents catalyseurs de la délocalisation: eux vous dirons qu'ils faut donner aux autres et non pas profiter de son succés pour enrichir la bourgate d'òu, 20 ans plus tôt, vous avez commencé à produire et vendre vos supers biscuits... petites larmes pour les bons pensants ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> Le Druide.
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F
@Fabry: L'atlantisme n'a pour objectif que de nourrir les multinationales pour qui un paysan BRETON, peut etre remplacé par un Afghan, un Saoudien et autres .. a partir du moment ou il produit des "biscuits LU" qui appartiennent aux fonds de pension des retraités de Miami.<br /> <br /> Je prefere avoir le choix d'etre "Russe d'origine de la Beauce" et continuer a etre Européen, Caucasien et judeo Chretien!
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J
http://newsinfo.inquirer.net/751374/us-official-airstrikes-have-killed-10-islamic-state-leaders Décapitage ?
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Historionomie - Le Blog de Philippe Fabry
  • Blog de Philippe Fabry, historien-théoricien. Ce blog reprend notamment ses travaux relatifs aux "lois de l'Histoire" et leur emploi pour mieux analyser le monde actuel. Tous les articles sont librement reproductibles, avec la mention www.historionomie.com
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