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Historionomie - Le Blog de Philippe Fabry
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11 avril 2018

Mon avis sur l'affaire Skripal ? Lire Tite-Live

Mes lecteurs réguliers savent que le principal point de comparaison, de parallèle que j'emploie pour analyser la situation stratégique entre Amérique, Russie et Europe se trouve dans le jeu antique qui se tint entre Rome, la Macédoine et la Grèce au IIe siècle avant J.-C. - ce qui constitue un point particulier du parallèle général entre Amérique et Rome, Europe et Grèce antique.

Aussi, chaque fois qu'il arrive un nouvel incident, je me replonge dans mes Antiquités et j'y cherche de quoi éclairer notre lanterne. Je ne reviendrai pas sur le parallèle général que j'ai suffisamment traité.

Je parlerai simplement un peu de l'affaire Skripal, où d'aucuns doutent de la responsabilité russe et se demandent quel intérêt y trouverait Poutine. Son intérêt, le lecteur va le voir, était similaire à celui de Persée lorsqu'il voulut faire assassiner Eumènes de Pergame, grand allié de Rome dans le monde grec, qui alertait le Sénat des manoeuvres de Persée en Grèce.

PoutinePersée

Aujourd'hui, l'affaire Skripal est intervenue quelques semaines à peine après que le Royaume-Uni, par la voix de son ministre de la Défense, ait voulu alerter l'Europe d'une cyberattaque imminente contre ses infrastructures, qui viendrait de Russie et pourrait faire des dizaines de milliers de victimes. C'était le 26 janvier. Le 4 mars, les Srkipal étaient hospitalisés et l'affaire commençait. La Russie a cherché à intimider le Royaume-Uni, l'empêcher de trop faire appel à l'Amérique et perturber l'avancée de ses pions en Europe.

Ecoutez donc ce que nous dit Tite-Live sur le discours d'Eumènes et l'attentat contre lui. Je n'ai même pas de commentaire à ajouter:

"[42,11] Visite du roi Eumène à Rome (172). Début de son discours au sénat

(1) Ce serait sous leur consulat, à en croire Valérius Antias, qu'Attale, frère du roi Eumène, serait venu à Rome pour y apporter ses griefs contre Persée, et dénoncer ses préparatifs de guerre. L'opinion qui veut qu'Eumène s'y soit rendu en personne est appuyée sur des autorités plus nombreuses, et dont le témoignage a plus de poids à mes yeux. (2) Eumène donc, à son arrivée à Rome, reçut le plus honorable accueil; le peuple fit ce qu'il devait à son allié, et ce qu'il se devait à lui-même, après tant de bienfaits accumulés sur la tête de ce roi.

Introduit dans le sénat, (3) il dit "que s'il était venu à Rome, c'était sans doute pour visiter les dieux et les hommes dont la faveur lui avait fait une fortune qu'il n'oserait pas même souhaiter plus brillante, mais aussi pour avertir le sénat qu'il prévînt les entreprises de Persée. (4) Puis, remontant aux projets de Philippe, il rappela la mort de Démétrius, opposé à la guerre contre les Romains; la nation des Bastarnes soulevée pour lui prêter son secours et faciliter son passage en Italie; (5) ce prince arrêté par la mort dans ces pensées qui l'agitaient, laissant le trône à celui de ses fils dont il avait pu apprécier toute l'animosité contre les Romains; Persée recevant de son père cet héritage de guerre avec le sceptre qui lui était échu, et employant dès lors à le nourrir, à le mûrir, toutes les forces de sa pensée; (6) la brillante jeunesse dont il disposait et à laquelle une longue paix avait laissé le temps de croître; les ressources du royaume de Macédoine; l'âge du prince lui-même, cet âge qui mettait un corps frais, sain et vigoureux au service d'une âme invétérée dans la pratique et l'art de la guerre. (7) Dès l'enfance en effet il avait pu, sous la tente de son père, s'habituer à la guerre contre les Romains, et non pas seulement contre les nations voisines; puis il avait été chargé par lui d'expéditions nombreuses et variées. (8) Depuis qu'il était lui-même sur le trône, il avait achevé avec un merveilleux succès des entreprises que Philippe, malgré tous ses efforts, n'avait pu mener à terme, ni par force, ni par adresse. (9) Enfin à toutes ces ressources il fallait en ajouter une, fruit ordinaire du temps et de longs et importants services, l'influence morale.

[42,12] Suite du discours d'Eumène au sénat

(1) En effet, dans toutes les villes de la Grèce et de l'Asie, sa prépondérance inspirait le respect. Quels étaient les services, les bienfaits qui lui attiraient tant de considération? (2) on ne le comprenait pas; et lui, Eumène, ne pouvait pas assurer si c'était l'effet du bonheur particulier de Persée, ou (l'oserait-il dire?) si ce n'était pas la haine qu'on portait aux Romains qui lui gagnait tant de partisans. (3) Les rois eux-mêmes lui témoignaient les égards les plus distingués; il avait épousé la fille du roi Séleucus; non qu'il eût demandé sa main, car on avait au contraire sollicité la sienne. Il avait accordé sa soeur aux pressantes instances de Prusias: (4) ces deux mariages s'étaient célébrés au milieu d'innombrables députations chargées de dons et de voeux pour les époux, et les auspices des plus illustres peuples avaient présidé à la solennité.

(5) La nation des Béotiens, malgré les intrigues de Philippe, n'avait jamais pu être amenée à conclure un traité d'amitié: (6) aujourd'hui elle a son traité avec Persée gravé en trois endroits différents; un à Thèbes, un autre à Délos, le plus vénéré et le plus fréquenté des temples; le troisième à Delphes. Dans l'assemblée des Achéens, si la question n'eût été écartée par quelques hommes qui mirent en avant la puissance romaine, les choses en vinrent presque au point de lui ouvrir l'entrée de l'Achaïe. (7) Et lui, Eumène, qui ne pouvait dire de quelle manière il avait le plus obligé ce peuple, par des bienfaits publics, ou par des services privés, il voyait tous ses droits à leurs respects ou négligés par incurie et par indifférence, ou même hostilement abolis. Et les Étoliens? ne sait-on pas que lors de leurs séditions, ce n'est pas aux Romains, mais à Persée qu'ils ont demandé assistance?

(8) Appuyé sur des amitiés et des alliances si fortes, il fait chez lui des préparatifs de guerre qui le dispensent d'avoir recours à l'étranger; il a trente mille hommes d'infanterie et quinze mille de cavalerie; il forme des approvisionnements de grains pour dix ans, de manière à pouvoir se passer des produits de ses propres terres et de celles de ses ennemis. (9) Ses coffres sont garnis, si bien garnis, qu'il a toute prête, pour un pareil nombre d'années, la solde de dix mille mercenaires, en sus des troupes macédoniennes; et cela, non compris le revenu annuel qu'il tire des mines royales. (10) Il a entassé dans ses arsenaux des armes pour trois armées de cette force. Et pour recruter, du jour où la Macédoine lui manquera, il a une pépinière inépuisable de soldats, la Thrace, à ses pieds."

[42,13] Péroraison d'Eumène

(1) Il acheva son discours sur le ton de l'exhortation: "Ce que je vous rapporte, sénateurs, ce ne sont pas de vains bruits, des rumeurs sans consistance, trop avidement accueillies par un homme qui voudrait trouver vrais les griefs qu'il amasse contre un ennemi; ce sont des faits constatés, avérés, tels que pourrait vous les rapporter un espion envoyé par vous, comme le résultat de ses observations positives. (2) Je n'eusse pas quitté mes états, dont votre générosité a si bien arrondi les limites et rehaussé l'éclat, je n'eusse pas traversé tant de mers pour venir, en vous débitant des mensonges, m'enlever de gaieté de coeur votre confiance.

(3) Je voyais les plus illustres cités de Grèce et d'Asie manifester leurs préférences de plus en plus nettement, et prêtes, si l'on n'y veillait, à avancer si loin qu'il leur serait impossible de reculer. (4) Je voyais Persée, à l'étroit dans sa Macédoine, entrer ici à main armée et s'y établir, et là où la force eût éprouvé trop de résistance, employer les détours de la séduction et des caresses. (5) Je comprenais combien la partie était inégale entre vous et lui; lui sur le pied de guerre, vous sur le pied de paix et tranquilles à son égard. Et quand je dis sur le pied de guerre, je devrais presque dire en guerre ouverte.

(6) Abrupolis est votre allié, votre ami; il l'a détrôné; Arthétaurus, l'Illyrien, vous avait adressé une dépêche dont Persée a eu connaissance; c'était votre allié et votre ami; il l'a tué. (7) Éversa et Callicritus, de Thèbes, deux des premiers citoyens de la ville, s'étaient expliqués sur son compte avec trop de franchise dans l'assemblée des Béotiens; ils s'étaient faits forts de vous dénoncer tout ce qui se passait: il les fit disparaître. (8) Il a porté secours aux Byzantins, malgré le traité; il a porté la guerre en Dolopie, il a fait traverser à son armée la Thessalie et la Doride, pour employer, dans une guerre civile, le plus faible à écraser le plus fort. (9) Il a tout brouillé, tout bouleversé en Thessalie et en Perrhébie, dans l'espoir de nouveaux tableaux de dettes, afin de se servir du bras des débiteurs dévoués à son parti, pour venir à bout de l'aristocratie.

(10) Voyant qu'il en a pu tant faire sans lasser votre patience et votre longanimité, et que vous lui laissez le champ libre en Grèce, il se tient pour assuré qu'il pourra passer en Italie sans trouver un seul combattant sur son chemin. (11) Si votre sûreté et votre honneur le permettent, c'est à vous d'en décider: quant à moi, si nous avions tous deux à venir en Italie, Persée, pour y porter la guerre, moi, pour vous prévenir d'être sur vos gardes, je me serais cru déshonoré de ne pas prendre les devants. (12) À présent que j'ai rempli un devoir de conscience, et que me voilà dégagé de l'obligation que ma loyauté m'imposait, ai-je autre chose à faire que de prier tout ce qu'il y a au ciel de dieux et de déesses, afin que vous preniez la défense et de vos propres intérêts, et des nôtres aussi, de nous qui sommes vos alliés, vos amis, et dont l'existence dépend de vous?"

[42,14] Réception des délégations macédonienne et rhodienne

(1) Ce discours fit son effet sur le sénat. Du reste on ne sut pour le moment rien d'autre que le fait de l'admission du roi dans le sénat; tant on y observait la discrétion et le silence. Ce ne fut que quand la guerre fut terminée que les paroles prononcées par le roi et la réponse qui lui fut faite transpirèrent.

(2) Les députés du roi Persée eurent aussi, peu de jours après, leur audience. Mais leur défense et leur plaidoyer trouvèrent les oreilles et les esprits prévenus par les rapports d'Eumène; (3) et l'exaspération fut plus grande encore après le langage hautain que tint Harpale, chef de la députation. "Le roi, dit-il, est fort en peine de se justifier, et tient à ce qu'on ne voie dans aucune de ses paroles, dans aucun de ses actes, un caractère d'hostilité; (4) mais s'il s'aperçoit qu'on s'obstine à chercher des prétextes de guerre, il saura bravement se défendre. Les faveurs de Mars sont communes, et l'issue de la guerre incertaine."

(5) Toutes les cités de la Grèce et de l'Asie s'inquiétaient fort de ce que les députés de Persée, de ce qu'Eumène avaient fait dans le sénat; et à l'occasion de son voyage, dont ils attendaient un résultat, la plupart, sous différents prétextes, avaient envoyé des députés. (6) Il y avait entre autres une députation de Rhodes, présidée par Satyrus, lequel ne douta pas qu'Eumène n'eût compris sa nation dans les griefs qu'il avait articulés contre Persée. (7) Il se remuait sans relâche et employait le crédit de ses patrons et de ses hôtes pour être admis à discuter avec le roi dans le sénat. (8) En étant venu à bout, il s'emporta au-delà des bornes de la franchise contre le roi, pour avoir animé contre les Rhodiens la nation lycienne, et se rendre plus insupportable à l'Asie que ne l'avait été Antiochus; (9) il fit une harangue qui fut très populaire en Asie et qui y plut beaucoup (car là aussi Persée avait force partisans); mais elle fut mal vue du sénat, et fit tort à sa république et à lui. (10) La conspiration au contraire de tant de haines contre Eumène le servit auprès des Romains. Tous les honneurs lui furent décernés; on lui fit de magnifiques présents, y compris la chaise curule et le bâton d'ivoire.

[42,15] Attentat contre Eumène à Delphes

(1) Les ambassades sont congédiées. Harpale fait une diligence extrême pour retourner en Macédoine où il annonce à Persée que lorsqu'il a laissé les Romains, ils ne s'occupaient pas encore de préparatifs de guerre, (2) mais qu'ils sont assez mal disposés pour laisser voir qu'ils ne tarderont pas longtemps; le roi lui-même, qui croyait à la guerre, la désirait aussi, persuadé qu'il était dans toute sa force et dans toute sa puissance. (3) C'était à Eumène surtout qu'il en voulait; altéré de son sang, il ne veut pas d'autre début de guerre, et aposte le Crétois Évandre, chef de ses auxiliaires, ainsi que trois Macédoniens habitués à prêter leurs bras à de pareilles oeuvres, pour assassiner ce roi. Il leur donne une lettre pour Praxo, son hôtesse, à Delphes, où elle jouissait d'un grand crédit et d'une grande fortune. (4) On se croyait assuré qu'Eumène, pour sacrifier à Apollon, monterait à Delphes. Les sicaires s'avancent avec Évandre, et, pour accomplir leur horrible tâche, ils ne cherchaient dans tout le pays qu'ils visitaient qu'un lieu favorable.

(5) Quand on montait de Cirrha au temple, avant d'arriver à un endroit bâti et peuplé, on trouvait à sa gauche, au bord du chemin, une masure peu élevée au-dessus de ses fondations, par où il fallait passer un à un; car à droite la terre s'était éboulée à une certaine profondeur. (6) Ils se cachèrent derrière la masure, après y avoir dressé quelques marches, pour lancer de là, comme d'un rempart, leurs traits sur le roi quand il passerait.

(7) D'abord, à partir de la mer, il s'avançait entouré du groupe de ses amis et de ses satellites; puis leur troupe s'effilait insensiblement à mesure que le passage se rétrécissait. (8) Quand on en vint à l'endroit où l'on ne pouvait passer qu'un à un, le premier qui mit le pied dans le sentier fut Pantaléon, chef des Étoliens, qui était pour le moment en conversation avec le roi. (9) Les brigands débusquent alors et font rouler deux grosses pierres, dont l'une frappe le roi à la tête, et l'autre lui engourdit l'épaule. (10) Quand il est tombé, ils profitent de la pente du sentier pour pousser sur lui une masse de pierres, et, tandis que tous ses autres amis et satellites fuient et se dispersent après l'avoir vu tomber, Pantaléon seul reste intrépide à son poste, pour couvrir le roi.

[42,16] Conséquences de l'attentat

(1) Les brigands, au lieu de faire un léger circuit et de venir de derrière la masure achever leur victime, crurent le meurtre consommé et s'enfuirent au sommet du Parnasse; ils coururent si bien que, voyant l'un d'eux éprouver de la difficulté à les suivre à travers des escarpements impraticables et ralentir leur fuite, dans la crainte qu'il ne se fît prendre et ne trahît leur retraite, ils le tuèrent.

(2) Près du corps du roi se réunirent d'abord ses amis, puis ses satellites et ses esclaves, (3) et ils l'enlevèrent évanoui par suite de sa blessure et privé de sentiment. La chaleur et la respiration encore sensibles à la poitrine leur firent voir qu'il vivait encore; qu'il dût vivre, c'est ce dont ils n'avaient que peu et même presque pas d'espoir. (4) Quelques-uns des satellites qui s'étaient mis sur les traces des assassins, et étaient montés vainement, avec bien de la fatigue, jusqu'au sommet du Parnasse, revinrent sans succès.

(5) Les Macédoniens, qui avaient voulu faire un coup aussi audacieux qu'étourdi, l'abandonnèrent avec autant d'étourderie que de lâcheté. (6) Le roi, revenu à lui, est transporté le lendemain par le soin de ses amis à bord de son vaisseau, de là, jusqu'à Corinthe, de Corinthe à Égine, en faisant franchir aux navires la crête de l'isthme. (7) Là, son traitement fut tellement secret par le soin qu'on prit de n'admettre aucun témoin, que le bruit de sa mort se répandit en Asie. (8) Attale lui-même accueillit cette nouvelle avec un empressement fait pour démentir leur accord fraternel. Il parla à la femme de son frère et au gouverneur de la citadelle le langage d'un héritier assuré de la couronne. (9) Eumène ne l'ignora pas par la suite, et tout résolu qu'il était à dissimuler, à souffrir et à se taire, il ne put s'empêcher, à leur première entrevue, de reprocher à son frère la hâte prématurée qu'il avait mise à réclamer la main de la reine. Le bruit de la mort d'Eumène parvint aussi à Rome.

[42,18] Mobilisation en vue de la guerre contre Persée

(1) Ces renseignements, avec ceux que donnait Eumène, contribuèrent à faire regarder plus tôt Persée comme ennemi, quand on vit que, au lieu de faire des préparatifs de guerre tels que le droit des gens les permet, et qu'un roi les peut avouer, il avait recours aux voies souterraines, abominables, de l'assassinat et du poison."

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Si vous voulez la suite de l'histoire, je vous conseille de lire Tite-Live et Polybe. Vous aurez une idée assez juste de ce qui nous attend.

 

 

 

 

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Commentaires
P
Le cynisme de Poutine n'a pas de limite. Plus c'est gros plus ça passe !<br /> <br /> Il se dit d'ailleurs le successeur qui regrette la CCCP pour le faire rentrer dans la tête de ses aficionados. Espérons que la fin de l'histoire se terminera mieux qu'avec 100.000.000 de morts sur la conscience, sachant qu'il est capable d'appuyer sur le bouton "nuke" pour sauver son "génie", tiens ce mot rappelle quelqu'un d'autre !
Répondre
A
Cher Philippe, <br /> <br /> Je lis votre blog et l'apprécie énormément. <br /> <br /> <br /> <br /> Je voudrai vous demander une petite faveur. <br /> <br /> <br /> <br /> Etant fainéant, j'ai commencé à lire votre article mais ai très vite décroché car c'est trop compliqué pour moi de suivre et de comprendre qui est qui etc..<br /> <br /> Pourriez vous avoir la gentilesse de résumer votre article et d'expliquer les parallèles avec l'affaire Skripal.<br /> <br /> <br /> <br /> En vous remerciant par avance
Répondre
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  • Blog de Philippe Fabry, historien-théoricien. Ce blog reprend notamment ses travaux relatifs aux "lois de l'Histoire" et leur emploi pour mieux analyser le monde actuel. Tous les articles sont librement reproductibles, avec la mention www.historionomie.com
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