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Historionomie - Le Blog de Philippe Fabry
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2 décembre 2015

Poutine s'apprête-t-il à frapper la Turquie ?

La question, me semble-t-il, mérite d'être posée, au regard de l'évolution de la situation depuis le 24 novembre, date à laquelle l'aviation turque a abattu un bombardier russe accusé d'avoir violé son espace aérien malgré les mises en garde.

Depuis, le ping-pong diplomatico-médiatique s'est engagé entre Poutine et Erdogan. Globalement le second, tout en refusant de s'excuser et en affirmant être dans son bon droit, tente de calmer le jeu, estimant sans doute avoir suffisamment marqué son terrain en abattant ledit avion.

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De son côté Vladimir Poutine refuse tout apaisement et, au contraire, entretient la tension en produisant, jour après jour, des attaques toujours plus vives contre le gouvernement turc, accusé de trahison, d'avoir planifié sa frappe, d'être trop complaisant avec l'EI, puis d'être carrément l'organisateur du trafic de pétrole avec l'Etat islamique et d'avoir abattu l'avion russe pour défendre ce trafic de l'Etat islamique, c'est-à-dire que la Turquie serait désormais pratiquement assimilable à l'Etat islamique.

Cette escalade de mots a de quoi inquiéter, car il n'est pas dans l'habitude de Poutine de se payer de mots et d'agir sans raison, ni dans son style de finir sans opérer un geste donnant son sens à la parole. L'inteprétation voulant que Poutine multiplierait les attaques verbales pour masquer son impuissance face à une Turquie protégée par l'OTAN me paraît donc mauvaise.

A l'inverse, on sait que Poutine a une grande habitude de la diabolisation de l'adversaire avant ses interventions armée. Souvenons-nous de l'Ukraine : on identifie, parmi la nouvelle coalition gouvernementale, un groupe minoritaire d'extrême-droite néo-nazi, Svoboda, puis on qualifie, sur cette base, le nouveau gouvernement ukrainien de nazi, et enfin on envahit la Crimée et on pratique la "guerre hybride" dans le Donbass.

C'est la même mécanique langagière qu'emploie Poutine en ce moment au sujet de la Turquie, et par conséquent il paraîtrait curieux que le Tsar, qui depuis deux ans assoit sa légitimité et sa puissance internationale sur les coups de force désemparant ses adversaires plus policés, ne fasse rien à part éructer et laisse, en définitive, sans représailles autres qu'économiques un affront militaire. Or, Poutine n'est pas du genre à se contenter de sanctions économiques pour un affront militaire : il applique toujours une mesure supérieure, dans une posture de domination et non de simple sanction.

Mais que pourrait-il faire ? Eh bien, si ces informations sont fiables, il semble déjà sur le point de déployer ses troupes en Arménie, à la frontière turque. Des ordres auraient été donnés dans ce sens afin que la 58eme armée russe, celle du district du Caucase Nord, aille rejoindre la frontière turco-arménienne, dans le cadre d'accords signés le 11 novembre dernier (un esprit suspicieux verrait dans la succession de cet accord et l'abattement de l'avion russe une chronologie fort commode pour justifier ce déploiement massif et une présence accrue de l'armée russe au Moyen Orient). Cela signifierait "des brigades spécialisées dans la guerre militaire électronique,des systèmes de défenses aériens, des lance-roquettes multiples, du matériel anti-char, et des forces d’artillerie à la frontière turco-arménienne, soit au total près de 7 000 soldats russes actuellement mis en état complet de combat". Sachant que la Russie, dans la même zone, dispose déjà de la base de Gumri où est stationnée la 102e division russe, environ 5000 hommes avec des missiles antiaériens S 300 et des Mig-29.

L'article d'Armenews ajoute : "Il est important de noter que lors de ce déploiement militaire de la Fédération de Russie en Arménie, ces forces seront protégés, comme leurs homologues opérant en Syrie, avec des S-400 (désignation OTAN : SA-21 Growler) systèmes mobiles de missiles à moyen et long terme Sol-Air et des plates-formes de brouillage Krasukha-4 leur donnant une totale supériorité de défense aérienne sur plus de 85 pour cent du territoire turc."

Evidemment, ce n'est pas avec 12 000 hommes que Poutine pourrait envahir la Turquie. En revanche, ces troupes seront stationnées juste sur les arrières du Kurdistan turc, de la même manière que l'armée russe fut stationnée en masse, il y a un an, derrière les lignes des séparatistes du Donbass. Poutine se met donc en position d'offrir une couverture aérienne au PKK et de déstabiliser gravement tout l'Est de la Turquie, peut-être en menant des opérations de "guerre hybride" comme celles qui ont mené au crash du MH 17.

Cela pourrait donner à Poutine un moyen de pression très important sur Erdogan, et des gains stratégiques importants. Ce canon sur la tempe d'Ankara permettrait :

- de sécuriser l'activité de ses avions, les Turcs sachant que les représailles seraient très graves, bien plus que l'éloignement des touristes russes (lequel prépare d'ailleurs fort bien une déstabilisation du pays)

- d'obliger la Turquie à maintenir le Bosphore ouvert au passage des navires russes, alors qu'actuellement Poutine reste tributaire, pour cela, du bon vouloir de l'OTAN

Le tout sans attaquer directement un pays de l'OTAN, ou de manière suffisamment indirecte pour que l'indécision paralyse toute réaction de l'OTAN, ce qui enfoncerait un coin dans l'unité de l'Alliance, et entamerait la confiance de pays alliés voisins de la Russie : les Pays Baltes, la Pologne. Ce qui, au passage, accroîtrait encore le prestige du président russe et son aura d'invincibilité, tout en confortant sa bonne réputation dans certaines fractions des peuples occidentaux, qui verront d'autant plus en lui le champion efficace de la lutte contre le djihadisme.

Mais Poutine pourrait ne pas s'arrêter là.

Poussons le raisonnement : les rapports entre l'armée turque et Erdogan ne sont pas les meilleurs, ce depuis des années. L'armée turque elle-même est affaiblie dans ses structures par la politique de suspicion du pouvoir menée entre 2009 et 2013. Ce n'est pas au niveau de l'Armée rouge en 1941, certes, mais c'est un peu le même type de fragilités. En outre, l'armée turque reproche à Erdogan de n'avoir pas frappé l'Etat islamique. Bref il y a en Turquie, entre l'armée et le pouvoir, des frictions internes que Poutine pourrait exacerber en mettant ainsi la pression à la frontière.

Poussons encore : ce faisant, Vladimir Poutine pourrait conduire au bord de l'implosion la seule puissance de l'OTAN capable de menacer la Russie par le sud dans le cas d'une décision russe d'envahir l'Europe de l'Est. Ce serait un premier mouvement essentiel, une fragilisation de l'OTAN en créant un quasi-précédent d'abandon d'un pays agressé (puisqu'il ne serait pas vraiment agressé) et mettant les pays de l'OTAN dans une position de fragilité psychologique lorsqu'il s'agira de décider si oui ou non on aide la Pologne, et les Pays Baltes envahis.

Sur ce théâtre, les prochaines semaines risquent d'être riches en surprise : on n'avait pas vu arriver l'intervention de Poutine en Syrie, qu'il préparait par un renforcement de sa présence depuis un mois. Aujourd'hui, il commence à faire pareil en Arménie. Attendez-vous à un nouvel an sportif.

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Commentaires
N
bla bla bla et encore du bla bla. Pour l'essentiel, l'avenir de l'Europe est le rapprochement avec la Russie, les usa sont en quasi faillite et n'hésiteront pas à engager un conflit mondial pour sauver ce qui reste à sauver. Les usa seront vitrifié par la chine et la russie mais les ultras richissime us seront terrés dans les bunkers à 100 m sous terre. Pour ce qui concerne le reste de la planète;.......Volatilisés, évaporés, vitrifiés.
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S
vous parlez de la stratégie de poutine pour la Crimée.. j'ose espérer que vous n'avez pas la mémoire fragile et que vous vous rappelerez que Poutine utilise la meme stratégie que l'Otan a utilisé pour dépecer l'ex yougoslavie et pour mettre au jour l'état du Kosovo<br /> <br /> <br /> <br /> l'état du kosovo qui est considéré rappelons le comme un protégé des USA , et dont il se passe des choses fort douteuses en ses frontières , que cela soit passage pour blanchiment d'argent , traffic d'organes dont kouchner semble etre mouillé jusqu'au dos et plaque tournante du terrorisme islamiste international
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K
Bonjour,<br /> <br /> pardonnez moi mais je trouve vos raisonnements très fumeux. Mr Poutine a deux objectifs majeurs aujourd'hui: repousser les opposants à Assad hors des frontières de la Syrie, y compris les "alliés" de Erdogan au nord-ouest; stabiliser le front en Ukraine et obtenir peu ou prou une levée rampante des sanctions qui devient inévitable tant elles sont inefficaces et incompatibles avec une coalition. Voilà es objectifs de défense stratégique en assurant la liberté des détroits et la présence russe en méditerranée orientale.<br /> <br /> L'invasion de l'Europe de l'Est ne me semble pas à l'ordre du jour. Mr Poutine n'a plus besoin d'envahir ces états pour y être influent.<br /> <br /> Je veux bien que Mr Poutine vous fasse faire des cauchemars, mais pas à ce point.<br /> <br /> Franz Dradek
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J
Il y a extrêmement peu de chances qu'une guerre ouverte éclate entre la Russie et la Turquie. La Russie n'a pas les moyens de s'attaquer à ce pays. En plus, poutine est quelqu'un de pragmatique . Ce qui est plus probable c'est de voir une guerre indirecte autrement dit que les Russes soutiennent les kurdes<br /> <br /> La Russie est déjà l'allié de la Grèce, de Chypre et de l'Arménie trois pays ayant des liens très tendus avec la Turquie. Sans oublier la Syrie, l'Égypte, l'Irak et Israël.
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U
C'est en effet très inquiétant toutefois cela ne va surement pas aboutir à grand chose.<br /> <br /> <br /> <br /> Si la stratégie de Poutine (radicalisation de la population pour justifier des massacres de masse) en Syrie est presque un total succès (minus le fait qu'il ait légèrement perdu le contrôle et que IS soit apparu) l'Ukraine est un échec presque total.<br /> <br /> <br /> <br /> La Russie ne contrôle qu'une petite partie de l'est ukrainien. Cette partie est contrôlé à l'aide de renforts militaires russes de grande ampleur. L'Ukraine est entrain de se construire en temps que nation et si la Russie a sur la papier le pouvoir de conquérir entièrement ce pays par la force cela serait un désastre pour lui.<br /> <br /> <br /> <br /> On voit vraiment mal comment la Russie pourrait faire passer d'anciens prisonniers russes ou des militaires russes pour des kurdes turques. Ni comment les kurdes pourraient avoir soudain "trouvé" pleins de blindés russes...<br /> <br /> <br /> <br /> On voit aussi mal ou cette éventuelle barbouzerie pourrait aller. Pour l'Ukraine c'est assez clair le but est de rattacher ce pays à la Russie, mais là ? Séparer la Turquie de l'Anatolie du Sud ? Qui reconnaitra ce Kurdistan ?<br /> <br /> <br /> <br /> Cela ne lancerait pas une guerre d'indépendance en Irak et en Syrie, voir en Iran ? Les Russes sont ils sures de maintenir les kurdes dans leur poches alors que l'armée américaine est constamment avec eux et que les US ne se trainent pas les casseroles du socialisme arabe qui a tant fait souffert cette minorité ?<br /> <br /> <br /> <br /> Aussi alors que l'Ukraine est un dégradé les communautés sont plutôt bien localisés géographiquement au ME. Va il convaincre les kurdes de se battre en dehors du Kurdistan ? Mais pourquoi feraient ils cela ? Quels kurdes vont se battre pour Poutine ? le PKK ? Pourquoi ? Combien des leurs sont ils prêts à sacrifier ? Quelle sera leur soutient dans la communauté kurde ? On rappelle l'immense échec de Poutine à se rallier les civils ukrainiens.<br /> <br /> <br /> <br /> La seule chose qui pourrait faire marcher cela ce serait que Erdogan soit vraiment complètement stupide et qu'il n'écoute aucun conseillé sensé et décide de se lancer dans une guerre civile. Ce n'est pas complètement impossible, il va surement se sentir obligé de "faire quelque-chose", la question c'est jusque ou il va aller.<br /> <br /> <br /> <br /> Aussi Poutine ne semble pas avoir observer que si il peut faire tout cela c'est car l’Amérique s'est totalement effacé des dossiers internationaux. Que ce passera il si un président qui aime l'Amérique arrive et décide que les USA doivent retourner aux affaires ? A ce moment la la Russie et l'Iran auront dépensé d'énormes ressources alors que ces deux guerre n'auront virtuellement rien couté aux USA.<br /> <br /> <br /> <br /> Il ne semble pas comprendre non plus qu'il est entrain d'ouvrir trop de front à la foi avec l'Iran. A vrai dire cela sent plus le désespoir que la confiance.<br /> <br /> <br /> <br /> Afghanistan : L’Iran ne peut pas maintenir ce font tout en envoyant ces milices chiites en Syrie et Al-Qaïda au Yémen. Les USA peuvent y maintenir l'ordre avec 10 000 troupes, ce qui n'est pas grand chose pour eux et leur donne une bonne raison de rester à coté de l'Iran.<br /> <br /> <br /> <br /> Yémen : Les Houtis ne font que reculer alors que Al-Qaïda prend à revers la coalition arabe. Ni les combattants Houtis ni les islamistes d’Al-Qaïda ne sont inépuisable, surtout que la Syrie attire presque l'intégralité des wannabe djihadistes. Les pays du Golfe ne comptent quoi qu'ils arrive pas lâcher l'affaire, ils sont moins touchés que la Russie ou l'Iran par la chute des prix du pétrole et sont soutenu par le reste du monde arabe. Ils n'ont aussi pas d'autre front ou se battre, le conflit syrien ne leur coutant virtuellement rien.<br /> <br /> <br /> <br /> Syrie: L'état de détresse russo-iranien frise ici le ridicule. L'Iran y a envoyé toute son armé clandestine pendant que la Russie y déploie des moyens militaires très importants. Depuis qu'Erdogan a abattu un avion russe, ces couts ont encore augmentés. Malgré tout cela et le fait que l'occident se charge de contenir IS, le régime fait des gains très limités. Les pays du Golfe et la Turquie financent légèrement les divers opposants, mais à 50 000$ le missile TOW contre un tank qui coute plusieurs millions, on voit clairement qui a l'avantage sur le long terme... Sans parler que ces pays ont trouvé une arme encore meilleur marché, de la nourriture... Alors que le régime menait des sièges pour affamer la population, imaginer ce que cela fait à ces gens de recevoir de la nourriture de la Turquie et du Qatar.<br /> <br /> <br /> <br /> Géorgie: Conflit gelée. Ce pays continue pendant ce temps la de se construire en temps que nation, la plupart des jeunes géorgiens apprennent l'anglais et plus le russe. Bref, la Russie a la force de les massacrer sur le papier, mais cela serait une catastrophe pour Poutine.<br /> <br /> <br /> <br /> Ukraine: Poutine fait de son mieux pour geler ce conflit. Il a visiblement perdu les ukrainiens pour très longtemps. Il s'est clairement fait piéger dans sa propre propagande, les membres du parti des régions s'étant éloignés de la Russie car personne en Ukraine n'a aimé le "the whole concept of ukrainiens nationhood is a CIA plot". Sa seule victoire et d'avoir massacrer l'économie de ce pays. Avec 40 millions d'habitants, l'Ukraine n'est pas la Géorgie et une Ukraine forte pourrait tenir tête à la Russie et montrer une autre voie que celle du poutinisme. Ce dont ce pays a clairement besoin est d'un président américain fort et de réformes économiques. Avec cela Poutine devrait totalement abandonner ses plans car réallumer la barbouzerie de donnerait qu'une bonne occasion à l'Ukraine de reprendre le contrôle de son territoire. Poutine est aussi en passe d'y perdre le contrôle de la situation, beaucoup de novorussistes s’estimant floués que Poutine les trahissent pour se concentrer sur la Syrie, ou il n'y a que des arabes.<br /> <br /> <br /> <br /> Moldavie: Vu les progrès timide qu'il semble y avoir entre la Transnistrie on dirait que c'est la barbouzerie que Poutine va abandonner en premier si les choses tournes mal. En effet il est séparé de ce pays depuis la révolution ukrainienne et ne pourra donc pas y maintenir un conflit si les choses ne vont pas dans son sens.<br /> <br /> <br /> <br /> Bref, il va falloir choisir. La meilleure stratégie pour l'occident serait d'épuiser Poutine en faisant en sorte d'avoir le meilleur ratio de dépense pour nous par rapport à ce qu'il devra dépenser pour y faire face. Les missiles TOW étant un très bon exemple que nous donnent les pays arabes.
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Historionomie - Le Blog de Philippe Fabry
  • Blog de Philippe Fabry, historien-théoricien. Ce blog reprend notamment ses travaux relatifs aux "lois de l'Histoire" et leur emploi pour mieux analyser le monde actuel. Tous les articles sont librement reproductibles, avec la mention www.historionomie.com
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