Aujourd'hui, une première : je reproduis partiellement ici (pour ceux qui veulent le lire entièrement, cf. lien en fin d'article) le dernier billet de Michel Leter, qui donne une excellente synthèse de la situation économique chinoise et américaine et à la diffusion duquel j'ai voulu apporté ma maigre participation.
Vers l'apocalypse monétaire, Acte II, scène 1 (suite) : La nouvelle guerre du Pacifique va-t-elle conduire la Fed à renoncer à une hausse de son taux directeur le 17 septembre ?
où en est-on de l'application du point 5
du programme du Manifeste du parti communiste ?
Si le réchauffisme est un mythe, le dérèglement du climat financier en Asie est bien réel.
Tout ceci, nous répètent les journaux, n'a rien à voir avec le communisme, ce n'est que la énième crise du capitalisme qu'il est plus urgent que jamais que jamais de réformer. Rappelons tout de même que la prolifération des banques centrales n'a pas seulement été inspirée par les succès impérialistes de la banque d'Angleterre instituée dès 1694 mais aussi par le point 5 du programme du parti communiste tel qu'il est énoncé dans le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels et qui prévoit la "Centralisation du crédit entre les mains de l'État au moyen d'une banque nationale dont le capital appartiendra à l'État et qui jouira d'un monopole exclusif". Observons qu'il s'agit bien de tuer la relation entre le crédit et le capital (née de l'épargne) et de faire de l'État par le monopole de la création monétaire l'unique source du crédit. Dans la mesure où l'État est toujours privatisé par des coteries et dirigé par des oligarchies le caractère publique ou privé de cette banque centrale est secondaire.
Mais c'est sur le terrain économique que Tokyo préparait la riposte. La chute record de la bourse de Shanghai n'était pas plus tôt enrayée que la bourse de Tokyo était saisie d'une fièvre haussière en raison de l'incorrigible Shinzo Abe, qui a tout de même pris soin d'attendre sa réélection triomphale à la tête du PLD, pour semer le désordre sur les marchés.